éditions livre de poche
Résumé:
"Je regarde une vieille photo. J'étais pas mal, avant. Pourquoi, chaque année, je me retrouve de moins en moins bien? Peut-être parce que c'est l'hiver? Si vous passez l'hiver, vous verrez : l'été, c'est pareil. Vous savez comment on s'aperçoit qu'on est vieux ? Quand, même bronzé, on reste moche."
Jean Louis Fournier nous raconte son passage de la soixantaine avec un délicieux humour entre une certaine nostalgie et un certain cynisme. Il décrit tout les petits symptômes dû à la vieillesse avec dérision et sous forme de conseils, type "Ne dîtes jamais "j'ai cinquante ans" mais "49,99". Le ton fait sourire bien que le sujet ne soit pas des plus gai. Une énumération du temps qui passe et du corps qui ne suit plus, du coup quand on vieillit il nous semble que les journaux sont imprimés de plus en plus petit (et non pas notre vue qui baisse...) de la terre qui semble plus basse, un CV quand on est vieux devient des archives, etc. mais jusqu'à la fin l'auteur nous fait rire. Un humour mélancolique propre à lui que j'ai pu découvrir à travers ce livre qui m'a fait passer un bon moment. Je remercie Moka qui me l'a fait découvrir :)
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